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Victimes militaires après le cessez le feu du 19 mars 1962, une lecture intéressante de l'UNION du 4 novembre 2008
 
   
 
 

Si le sujet n’était pas aussi grave, on pourrait brocarder les dirigeants de cette association dite « Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie (Tunisie et Maroc) » qui, dans ses statuts, Article 3, précise que son but est « … d’œuvrer en faveur de la Paix, notamment par la commémoration annuelle du 19 mars date du « cessez-le-feu » ayant mis fin officiellement à la Guerre d’Algérie…»
            Or il semble, à la lecture de cette information que, sauf erreur de typographe sur la date, il y a effectivement eu au moins dans ce village un malheureux français tué après la signature, le 18 mars 1962, et son application sur le terrain, le 19 mars 1962, du prétendu « cessez-le feu » inclus dans les accords d’EVIAN.
Tout porte à croire que certaines sections de la FNACA, suffisamment intègres, ne suivent pas aveuglément les directives du Comité National qui, lui, refuse obstinément et contre l’avis des historiens, de reconnaître les morts et disparus de l’après cessez-le-feu puisque, pour lui, la guerre d’Algérie s’est terminée le 19 mars 1962. Ce « cessez-le-feu », tous les historiens le reconnaissent, n’a pas été respecté par le F.L.N. (Front de Libération Nationale algérien) et on estime le nombre de victimes jusqu’à six fois et demie plus élevé que celui des pertes ayant précédé ce 19 mars 1962.
Tout porte à croire que les directives des dirigeants nationaux de la FNACA qui recommandent le boycott et la désobéissance civique à propos du 5 décembre - pourtant retenu : décret du 26 septembre 2003, publié au Journal Officiel du 28 septembre 2003, ‘’Jour National de mémoire et de recueillement pour les morts pour la France en Afrique du Nord de 1952 à 1962’’ - ne sont guère approuvées par nombre de sections locales de la FNACA.
En outre, actuellement, la carte du Combattant en Algérie est délivrée jusqu’en juillet 1962.
De plus, les associations d’anciens combattants d’A.F.N. demandent qu’elle le soit jusqu’en 1964. Cela aurait-il quelque raison d’être, sans justification ?
Pourquoi alors des Anciens d’Algérie persistent-ils à adhérer à cette fédération félonne au gouvernement de la France et truqueuse sur l’Histoire de notre pays ?

Messieurs les présidents de sections de la FNACA, réagissez !
Faites savoir haut et fort que vous ne vous associez pas au Comité National de la FNACA car :


  1. le 19 mars n’a pas été la fin de la guerre d’Algérie
  2. le 5 décembre est notre date nationale officielle de commémoration.

Participez-y comme tous les bons citoyens !
Cela ne vous empêchera pas de vous souvenir du 19 mars, anniversaire du théorique « cessez-le-feu » de 1962 qui a trahi notre immense espoir d’une fin des horreurs !

Jacques TORRES,
ancien combattant d’Algérie, directeur d’école honoraire, 50480 CARQUEBUT
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Un article intéressant de
l'union Champagne Ardenne Picardie
Les victimes après la date du cessez le feu
du 19 mars 1962
     
 
     
 

Chauny
Recherche photos
d'anciens d'Algérie


Daniel Henry, président départemental de la Fnaca, et Michel Le Roux poursuivent leur travail de collecte d'informations afin de permettre la rédaction d'un ouvrage intitulé « Non à l'oubli » concernant 258 militaires ou gendarmes natifs ou résidents dans l'Aisne qui sont décédés entre 1952 et 1962 au cours de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie. Ils recherchent des informations et des photos sur Pierre Carlier né en 1936 à Chauny, tué le 25 novembre 1958 en Algérie, fils d'Arthur Carlier et de Reine Beaufrère, il repose à Chauny ; Francis Kocinba né en 1942 à Chauny, blessé le 28 juin 1962 à Alger, décédé à l'hôpital Percy de Clamart peu de temps après, il repose aussi à Chauny et Albert Delval gendarme mobile né à Croix-Fonsommes, décédé en 1957 à Bougie, il repose à Croix-Fonsommes.
Tél. 03.23.68.19.72.