En marge d'un aimable divertissement de jazz donné à la Salles des Actes.
Vendredi soir nous sommes allés à un concert de jazz. Nous avons trouvé que ces jeunes gens la plupart des universitaires dont la qualité essentielle est la jeunesse, qui se réunissent pour faire du jazz comme d'autres ; font des scoubidous, avaient su créer une ambiance, d'ailleurs sympathique, grâce surtout à 1a présence parmi eux de Christian Guérin, authentique trombone de l'orchestre Claude Luter, égaré parmi les diverses formations qui. Nous furent présentées.Dans notre compte rendu volontiers indulgent paru le lundi 22 mars 1960. Or donc, et pour l'histoire du jazz... précisons que c'est bien le "jazz Club Universitaire " que nous avons entendu, et non le "jazz Group ".
L'ensemble de Pierre Siste est une grande formation de 6 exécutants, et non un : Quartet. Voilà bien un aspect nouveau de la querelle des grand nombres ! !.
La photo partie le 22 est bien la. Formation de. Pierre Siste prise à la salle des Actes ce soir là nous en convenons.
Nous avons estimé que le quartette de Jacques Sany " voisine " avec le middle Jazz ". Christian Guérin s'est joint aux formations., dans la présentation du spectacle (le présentateur résuma chaque fois,: un tel chahut-Panique qu'il fut impossible d'entendre un seul mot du label qu'il collait aux formations en scène) ou encore dans sa présence en scène - parfois surprenante - et qui amusa plus qu'elle n'incommoda les très bien veillants spectateurs.
J
ean-Paul PARAY.

Une singulière soirée de jazz.
Excellente soirée, dans l'ensemble, que celle organisée, vendredi dernier, par Jean-Christian Michel.
Mais, de l'avis même du cher Jacques-Christian, il est difficile d'organiser. Et de se produire tout au long d'une soirée bien riche pourtant en orchestres. C'est ainsi qu'on faillit ne pas voir. Finir cette séance, les deux clarinettes se disputant les honneurs du dernier rideau : Jean-Christian Michel, qui joue les yeux : fermés, ne voyait pas que Jacques Sany attendait impatientent de lui succéder.
C'était très match " Callas-Tebaldi ".
Du blanco-spiritual
A la même soirée se produisit pour la première fois et, espérons - le, pour la dernière, une charmante chorale de jeunes gens et de
Jeunes filles sortant du patronage : " Les petits enfants ; du Bon Dieu " (alias : The Gody Goody Singers !)
Eh ! Bien, ces petits enfants du Bon Dieu nous ont pris pour des canards sauvages.
Attention à L'ouverture de la chasse, car, comme disait un de nos méchants confrères, à quoi bon ce "blanco-Spiritual ". ?
Christian Guérin ou Giulietta Massina ? .
Christian Guérin, vedette de la soirée, nous, fut présenté comme ayant joué pendant 4 ans avec Claude Luter.
Ah ! Ah ! S'exclama la, foule des fans. Et il fut à la mesure de cette admiration, le petit Christian, dans ; son smoking bien sage et avec ses, faux airs de Claude Vega imitant Giulietta Massina.
Christian Guérin aime traduire les titrés de blues
Le présentateur se révélant un peu. Faible, Christian Guérin l'écarta vite et se présenta... en jouant, ce qui était mieux. Et de dire, très gentiment : . On a tort de ne pas traduire les titres des morceaux de jazz. Certains valent leur pesant " (il ne dit pas de quoi). Et d'annoncer. Star dust : poussière d'étoiles.
Mais, au second morceau, il oublia ta traduction : on Le rappela vite pour ce faire, et il s'exécuta de bonne grâce, montrant à de trop jeunes nerveux qu'on peut aimer le jazz et être poli ! .

SALLE DES ACTES ALGER LE 18 MARS 1960 (extrait de presse)
Du jazz … toujours du jazz. Aujourd'hui en soirée, à la salle des actes, les meilleurs orchestres de jazz de la ville d'Alger vous prient d'assister a un récital il n'y aura là les orchestres: Jazz club universitaire, Jack Sany, Pierre Siste et les chanteurs de negro-spirituals, les Gody-Goody Singers, et un musicien de l'orchestre Claude Luter Christian Guérin.

De gauche à droite.
Roger Soirat (trombone) ,Jean-Christian Michel (clarinette), Jacques henri Vernier (piano), Jacques Sany (saxophone soprano), Jean-Pierre Clément (Banjo).

Vendredi soir, Salle des Actes, trois orchestres de jazz avaient prié le public amateur de ce genre de musique à une bonne soirée. Le " quintette " de Jacques Sany, l'orchestre de Pierre Siste et le Jazz Club Universitaire de J.chMichel régalèrent un auditoire connaisseur , et qui manifesta de façon bruyante son contentement. L'orchestre de Jean-Chrstian Michel se distingua dans le fameux " Saint-Louis Blues ", de W.C. Handy... avec en soliste le trombonne Christian, Guérin, venu en droite ligne de chez Luter. (Photo Jean-Louis )Echo d'Alger.