Alger soirée de jazz à la salles des actes le le 6 mars 1959 , le Jazz Club Universitaire, le pianiste Bernard Kestler, le Club Rythmique, le Jazz Group, Jacques Sany, Gilbert Tyssblat (Prix Jazz-Hot 1955).
ANNONCE CONCERT DU 6 MARS 1959 SALLE DES ACTES

A propos du récent article sur le "Jazz Group ". De nombreuses lettres demandant la date exacte du concert que cette formation donnera salle des Actes, m'étant parvenues, j'informe les personnes intéressées qu'il aura lieu le vendredi 6 mare 1959. D'autres formations s'y produiront également dont le Club Rythmique d'Alger, le et le Bernard Kestler Trio .. J:C.F.
SALLE DES ACTES
Journal du dimanche lundi 8-9 mars 1959
La soirée du jazz a obtenu un grand succès. Les organisateurs de ce spectacle songèrent-ils aux difficultés devant lesquelles ils placeraient leurs orchestres en dénommant ainsi cette manifestation ? Pensaient-ils pouvoir présenter, en deux heures, un juste panorama de toutes les tendances qui déterminent le jazz ? Quoi qu'il en soit, le ton. Sans prétentions. Que l'on désirait trouver à ce banc d'essai se perdait un peu dans un titre lourd de promesses et une gageure difficile è tenir ! Par bonheur, après que le présentateur, Pierre Danger, eut été gentiment blackboulé dans la bonne tradition du spectacle, une ambiance. Ami-ami. Naquit et rassura tout le monde. On se sentit plus à l'aise. La convention fit place à la détente.
Jean-Christian Michel et son Jazz-Club chauffèrent l'atmosphère en lever de rideau et terminèrent par l'éternel mais excellent. Royal Garden Blues. Puis, vint Bernard Kestler, véritable révélation de la soirée, remarquable pianiste, improvisant sur. Tea fort two. , Avec une virtuosité. Art Tatum. Mais surtout, et c'est préférable, beaucoup de sensibilité. J'ai noté, également, Gilbert Tyssblat (Prix Jazz-Hot 55), très vedette ainsi que le Club Rythmique, curieusement marqué par un style 1947 sans évolution. Le Jazz Group, bien que d'abord peu convaincu, hésitant, fut plus assuré et personnel pour interpréter deux compositions de Bernard Kestler . Blues . et . Opus 5 . qui confirmèrent la valeur de ce pianiste. Le concert s'acheva par une a Jam très enlevée.
II faut retenir de cette soirée, bien qu'elle n'allât pas jusqu'au bout de nos espérances, le souci qu'on eut d'y éviter le , jazz à l'emporte-pièce.
Un public " bon enfant ", acquis aux bals et aux clubs privés, suffisait à remplir la petite Salle des Actes, ce vendredi soir, aussi le triomphe final, plus qu'un réel succès, fut un témoignage de sympathie Rien que les producteurs n'apprécient plus le risque, pourtant payant les formations de la Soirée du jazz gagneraient à toucher le spectateur anonyme des grandes salles. Cette épreuve leur apporterait la certitude de n'être jugées que sur ce qu'elles font et ce n'est pas si mal...J: C. FREYBURGER.
VENDREDI DERNIER A LA SALLE DES ACTES
Journal du dimanche Lundi 8-9 mars 1959

Gros succès de la soirée de jazz
Le vrai jazz semblait être en perte: de vitesse ; à Alger. Ce n'était d'ailleurs qu'une fausse impression pour être convaincu du contraire, il suffisait de se trouver vendredi soir à la salle des Actes, de l'université où une soirée de jazz était organisée sous l'impulsion combien méritoire de Jean-Pierre Cazeaux et Jean-Christian Michel méritoire en effet car les orchestres qui étaient présentés étaient tous des éléments locaux . Un nombreux public de jeunes et aussi connaisseurs avaient répondu à l'initiative des organisateurs.
Le programme présentéétait très éclectique et devait satisfaire les amateurs , de tous les styles . Le jazz-club universitaire de Jean-Christian Michel ouvrit le spectacle après une courte présentation des musiciens cet orchestre joua dans la plus pure tradition de la Nouvelle Orléans , et Jean-Christan Michel ne fut pas sous nous rappeler Johny Doods . A noter également l'excellent soutien rythmique de Jean-Pierre Clément au banjo. Vint ensuite Bernard Kessler qui fit grosse impression en piano solo, soutenu dans la partie rythmée de ses exécutions par le bassiste Sim Pont. Nous remarquâmes particulièrement son interprétation de " Tea for two ".
Le Club rythmique , formation déjà chevronnée , nous étonna par des arrangements très " jazz Messengers ".
Jacques Sany , accompagné par le Jazz-Club Universitaire, nous remit dans l'ambiance des concerts Bechet Luter.
Michel Tysstlat, prix Jazz hot 1955, pianiste au style très " femky " se montra très en forme et fut surtout remarqué pour une de ses compositions " La quille ".
Le .Jazz Group d'Alger clôturait cette soirée dans une ambiance très " cool jazz ".
Enfin une Jam Session, finale très enlevée, raccompagna les spectateurs qui selon toute évidence semblent souhaiter que d'autres soirées si sympathiques se renouvellent. J:D.


Les soirées continuent à la corpo de droit du bd Baudin à Alger, ici le Jazz Club Universitaire batterie : François Laffargue
Piano: Jacques Henri Vernier, trombone Paul Bertea , trompette : Alain Forradellès dit "Martien".
.

Gala Saint George 1958

Salle des actes, Alain Forradellès JCh Michel J-P Clément

Salle des actes, la jam de fin de concert avec une partie des musiciens .