BULLETIN AMEF INFO N° 16

EDITORIAL

Période électorale oblige, les politiciens de tous bords vont à la pêche aux voix et d'une façon récurrente, les rapatriés, les "soldats perdus", les ennemis d'hier en quelque sorte, font l'objet de mille sollicitudes.
Les communistes et leurs amis, après avoir apporté une aide matérielle conséquente au Viêt-Minh et oubliant qu'ils ont refusé de s'unir, en mai 1954, à l'hommage de l'assemblée nationale à la mémoire des héroïques défenseurs de Diên Biên Phu, viennent écouter des conférences sur le sujet.
Les gaullistes qui ont fait fusiller quatre défenseurs de l'Algérie Française, tirer sur des foules civiles qui défilaient derrière le drapeau tricolore, qui ont fermé les yeux sur les massacres des harkis, s'invitent (ou se font inviter par quelques "gamélards") à des manifestations de recueillement à Notre Dame d'Afrique à Théoule, pour les morts du 26 mars ou du 5 juillet .
D'autres, supporters passifs des combats pour la défense de l'Algérie Française, qui ne voulaient pas alors sacrifier leurs postes et leurs honneurs, mais qui auraient été prêts, si nous avions gagné, à nous dire combien leur action discrète mais efficace avait servi notre lutte. Tellement discrète et efficace qu'on ne les a jamais vus là où il y avait danger ou simple risque d'être montrés du doigt par le voisin qui n'avait pas les mêmes idées.
J'éviterai de parler des porteurs de valises, farouches partisan du FLN, ou apologistes du Viêt-Minh et autres Boudarel.
Tous ces gens là sont donc venus, pour quelques jours ou quelques heures, nous dire combien ils comprenaient nos combats, nos peines et nos drames, combien ils nous aimaient.
..Et puis les élections passées, ils sont partis.
Mais n'ayons crainte, ils reviendront dès les prochaines échéances électorales pour tenter de nous caresser dans le sens du poil.
Cela fait plus de 40 ans que ça dure, pourquoi voulez-vous que ça s'arrête?
Robert SAUCOURT

LE COLONEL JACQUES ALLAIRE

Engagé le 8 août 1944 au 1er Bataillon F.F.I. de la Sarthe, Jacques Allaire opte pour l'armée coloniale dès le 1er octobre de la même année. Volontaire pour servir en Extrême-Orient à la fin de la campagne de France, il débarque à Saigon avec les premiers éléments du Corps Expéditionnaire au mois de novembre 1945. Rapatrié sanitaire en 1947, il repart en Indochine peu de temps après dans les rangs du 2ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux S.A.S. De retour en France en janvier 1950, après 25 mois de séjour, il quitte l'armée et reprend son métier de libraire à Paris.
La guerre d'Indochine se poursuivant, il se porte une troisième fois volontaire. Aérotransporté à Na San en janvier 1953, il est versé au 5ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux. Quelques mois plus tard, affecté au 6ème B.P.C. du commandant Bigeard, il saute à deux reprises sur Diên Biên Phu. Une première fois le 20 novembre 1953 dans le cadre de l'opération " Castor " et la seconde le 16 mars 1954 en renfort de la garnison assiégée.
Nommé lieutenant d'active pendant la bataille, il est fait prisonnier le 7 mai à la chute du camp retranché. Libéré en septembre 1954, il rentre en France. Désigné comme officier adjoint du colonel commandant la Brigade de Parachutistes Coloniaux à Bayonne en février
1955. Début 1956, il prend le commandement de la CCS opérationnelle du 3ème RPC commandé par le lieutenant-colonel Bigeard.
Au retour de Chypre en 1957, il participe à la 1ère bataille d'Alger, puis, inscrit au tour de départ pour servir Outre-mer, il rejoint le 7ème RPC à Dakar.
En 1958, le régiment est engagé dans l'opération " Ecouvillon " dans le but de refouler de Mauritanie et du Rio de Oro les R'Gibat, tribu maure venue du Maroc. Au cours de cette opération, il occupe les fonctions d'officier de renseignement du régiment.
Il abrège son séjour en Afrique Noire pour retourner en Algérie où il prend le commandement de la 3ème compagnie du 8ème R.P.I.Ma en 1960.
Il rentre en Métropole en 1961. Ecarté des troupes aéroportées en raison de sa participation au putsch, il est versé, sur sa demande, dans l'Aviation Légère de l'Armée de Terre. Après un bref passage à l'état-major de l'A.L.A.T. en région parisienne en 1963, il est désigné pour servir à Madagascar.
Suite à la déflation des effectifs stationnés sur l'Ile, il est versé au 3ème Groupe d'Aviation Légère de l'Armée de Terre à Baden-Baden en 1965.
Détaché à l'état-major du général Massu, commandant la 1ère Armée, il quitte les F.F.A. pour prendre le poste de chef d'état-major et responsable des unités parachutistes du 1er Régiment Inter-Armes d'Outre-mer à Dakar. En 1970, il retrouve le 8ème R.P.I.Ma à Castres. Sa mission est de mettre ce régiment d'engagés sur pied pour lui permettre d'intervenir au Tchad où les appelés ne peuvent servir.
Accidenté au saut et classé inapte T.A.P., après un court séjour comme instructeur combat à l'école des Fusiliers Marins de Lorient et un passage à la 2ème Division Militaire en Ile de France, il est désigné pour servir au Dahomey (aujourd'hui Bénin) où il occupe le poste de Conseiller au cabinet du Président de la République, Ministre de la Défense Nationale et de Chef du Bureau d'Aide Militaire (B.A.M.).
Il quitte l'armée en 1974 et reprend une carrière civile dans l'édition à Paris, puis à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Blois jusqu'en 1984 où il cessera toute activité professionnelle.
Depuis une trentaine d'années, il s'est consacré à l'étude de la péninsule indochinoise, de son origine à la période contemporaine. Conseiller militaire sur le film: "Diên Biên Phu" de Pierre Schoendoerffer, il a prononcé de nombreuses conférences en France, en Asie et en Afrique. Depuis 1990, il a effectué six séjours au Viêt-Nam.
Commandeur de la Légion d'Honneur, le Colonel Allaire est :
diplômé militaire supérieur, membres de la Société des Auteurs et Compositeurs, secrétaire des Ecrivains Combattants, ex rédacteur en chef de la revue " Debout les Paras " et correspondant de "Béret Rouge" , cofondateur de la revue "Allo Ancre ici Dragon "en 1947.
Il a publié plusieurs articles dans le Figaro, Historia et la revue Tropiques.

"PRESENT" QUOTIDIEN D'EMPIRE

Lorsque le journal "Présent" est né en tant que quotidien, au début des années 80, l'Empire français avait disparu depuis une vingtaine d'années, englouti avec son fleuron, l'Algérie.
L'Empire ! Même sous son nom édulcoré d'Union Française, il hantait encore les mémoires des fidèles, même si l'importance décisive du sort de la seule Algérie sur l'avenir de la France paraissait occulter tout le reste, sur lequel pesait la lourde chape du silence officiel. Et peut-être, certains anciens "coloniaux" ont-ils souffert du déséquilibre apparent qui a longtemps régné dans le domaine de la Mémoire entre "l'aimée et souffrante Algérie"
(selon l'inoubliable expression de Jacques Soustelle) et l'envoûtante Indochine, la troublante Madagascar, les mystérieux Comptoirs de l'Inde, l'inoubliable Afrique Noire, sans compter le somptueux Maroc et la douce Tunisie, voisins et cousins de l'Algérie, miroir de la France d'Outre Méditerranée, et tous les autres endroits qui, sur les planisphères, étaient coloriés en rose à l'égal de l'hexagone.
En cette année 2004, qui voit le double cinquantenaire de l'héroïque désastre de Diên biên phu et du sordide début de ce qu'il faut bien appeler maintenant "la guerre d'Algérie", la dialectique n'est plus de mise. C'est dans sa globalité mondiale que l'on doit examiner le désastre historique qui a marqué de son empreinte sanglante le glas de la grandeur française.
Eh bien, qu'on le sache, dans la modestie de ses moyens financiers, accentuée par le silence pesant autant que misérable fait sur son action, le jeune quotidien n'a jamais, lui, laissé dans l'ombre l'ensemble de l'ancien empire français, même si logiquement, le projecteur de l'actualité a été braqué sur l'Algérie, compte tenu de la persistance des séquelles de la fin tragique de ce territoire en tant que "belle province", aussi abandonné par Paris que le Canada deux siècles plus tôt, voire de la recrudescence de l'insolente agitation du clan des traîtres à la mission de leur Patrie, maîtres des Médias et infiltrés dans tous les grands corps de l'Etat.
S'il faut rendre ici, et bien volontiers, hommage à l'action de deux quotidiens, dans les heures sombres du début des années 60, " L'Aurore ", sur le plan national, et "Le Méridional " sur le plan des régions méditerranéennes, " Présent ", porté sur les fonts baptismaux par Bernard Antony, homme d'Empire s'il en fût ( balayons ici tous les miasmes et autres relents délétères divisant les membres d'une même famille pour des raisons de basse politique hexagonale )a recueilli cet Empire mort en héritage vivant. Courageusement, obstinément, "Présent" a porté haut "le beau drapeau de notre France entière", celle des quatre horizons du Monde, avec une seule banderole : "un drapeau, trois couleurs" que nous nous souvenons avoir vu en lumineuse affiche à une époque aujourd'hui réputée pour ses ténèbres.

Il n'est qu'à feuilleter les liasses de ses numéros, des plus anciens aux plus récents, pour voir, inlassablement répétée la Chanson de Geste des Lyautey, Savorgnan de Brazza, Charles de Foucauld, Marquis de Morès, et de dizaines et dizaines d'autres personnages, célèbres ou moins connus, et injustement oubliés, voire effacés de la mémoire collective, enfouis sous la cendre du volcan éteint de l'espérance française. Et ces articles, souvent illustrés avec tendresse, ne sont pas "revanchards", comme on dit aujourd'hui, et encore moins méprisants vis-à-vis des populations autochtones, considérées comme abandonnées: c'est bien dire là, mieux que par de grands discours, le lien qui nous unissait à elles.
A "Présent", dans ces articles consacrés à l'ancien "Empire", on chercherait en vain la trace d'une amertume ou d'un ressentiment contre ces peuples délaissés. Seule transparaît - et n'a pas à en avoir honte - la sensation d'être orphelins d'une grande aventure où, à travers les lacunes et imperfections des institutions, et par dessus les faiblesses des hommes, une aspiration vers les hauteurs de l'âme, faite de sueur et de sang, de sacrifices, d'échecs, d'erreurs, mais aussi de succès, de rires et de joie de vivre, qui avait forgé un ensemble unique en son genre, et des êtres respirant à grandes lampées l'air d'horizons immenses. Là se situe d'ailleurs un des points fondamentaux du drame français, guerre civile larvée entre des hommes et femmes, les uns prétendant donner des leçons à la terre entière depuis l'espace confiné de leurs cafés intellectuels, vissés à leurs chaises, les autres vivant en force face au Soleil. Qu'on relise à ce propos les ouvrages de Robert Randau, dans les années 20.
Mais, revenons à aujourd'hui, et à "Présent". Il est incontestablement le quotidien où se trouve le lieu géométrique de ce qui rappelle l'oeuvre et les hommes et femmes d'Empire. Il faudrait un vrai travail d'archiviste pour établir la nomenclature de tous les articles, de toutes les chroniques, de toutes les illustrations, qui y ont été consacrées à l'Empire français sous ses différentes appellations. Comment ne pas citer ici le fer de lance de cette action incessante, notre ami, notre frère Alain Sanders, dont la plume roborative, passionnée, sensible, et plus que tout: aimante, a le don de redonner vie à des aventures qui seraient restées enfouies sous la poussière de vieux livres oubliés au fond des bibliothèques? Mais, qu'il soit permis d'y associer l'ensemble des journalistes dévoués et courageux de "Présent", qui portent aussi en eux le témoignage de cette générosité d'âme qui était à la fois le moteur et le carburant de ces grands destins. On n'omettra pas non plus, en ce bicentenaire de la cession de la Grande Louisiane aux Etats-Unis, d'associer à ce florilège d'articles consacrés par "Présent", tous ceux évoquant l'aventure des Français au Nouveau Monde depuis le XVI éme siècle, si mal comprise de l'hexagone, déjà.!
Enfin, ce qui fait l'originalité de l'apport de "Présent" dans cette "défense et illustration " du défunt Empire Français , c'est que son approche est dénuée de tout matérialisme, de toute volonté de puissance, comme de tout repli sur soi aigrelet. On y trouve par contre une analyse sans complexe d'une grand Histoire à réintégrer dans notre mémoire collective, assortie d'une juste reconnaissance envers ceux qui, élargissant son horizon jusqu'aux antipodes, ont tiré ce pays de la routine médiocre, et des seules luttes fratricides qui ont marqué le suicide de l'Occident. Reconnaissance qui nous fait tout simplement dire : " Honorons nos Vétérans".
Pierre DIMECH
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A PROPOS DE LA CONDAMNATION DU GENERAL SCHMIDT...
(Le "coup de gueule" de Jean-Pierre RONDEAU)

A mes camarades,
Quand je dis que notre pays se fait dessus !
A quoi servent toutes ces cérémonies aux Invalides, à l'Arc de Triomphe, nos drapeaux, nos Saint Michel, nos Messes, nos bérets crânement portés sur nos chevelures civiles, parfois blanchies, nos gerbes, nos chants, et toutes nos professions de foi dans nos éditoriaux, quant au message à transmettre aux jeunes et aux générations futures, sur le fait aussi que nous serions encore des combattants et pas des anciens combattants.
...Quand une terroriste, ex-membre d'un réseau de poseurs de bombes, peut "se payer" le Chef d'Etat Major des Armées Françaises (même s'il n'est plus en activité).
Où êtes-vous Paras de la France Libre, des SAS, des maquis ? Où êtes-vous adjudant Zinherld ? Où êtes-vous Colonels, Officiers, Sous-officiers, Paras des rizières d'Indochine? Où êtes-vous Paras de la RC 4 et de Diên Biên Phu? Où êtes-vous Colonels, Officiers, Sous-officiers, Paras des djebels d'Algérie, mais aussi de la bataille d'Alger? Où êtes-vous Paras du Liban? Où êtes-vous mes amis Paras du Drakkar, d'Afrique, de l'ex-Yougoslavie? Où êtes-vous Paras enterrés dans les plis de notre drapeau, bérets bleus, bérets rouges, bérets verts, bérets noirs?...
Oui notre pays se fait dessus.
Mais il est vrai que notre Président de la République va embrasser Bouteflika et inaugurer une exposition à l'institut du monde arabe, au moment même où celui-ci organise un colloque qui a pour thème : "devoir de mémoire, acte de solidarité, avec pour corollaire" : " le souhait est ici de faire acte de devoir de mémoire et de reconnaissance à l'égard de ceux, parmi les Français, qui ont soutenu et milité aux cotés des terroristes " .Il s'agit de transmettre les valeurs de justice, de générosité et de solidarité aux générations futures, avec pour principal invité Hocine Aït Ahmed.
Jamais la France et son armée n'ont été autant bafouées.
Comment vais-je expliquer à mon fils (comment le ferez-vous?) que j'étais fier de faire la prémi, de porter le béret rouge et de recevoir mon brevet, parce qu'il me rattachait à mes anciens, paras d'Indo et d'Algérie?
Jean-Pierre RONDEAU Vice-président de l'Amicale des Anciens du 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes.

A lire
"une nouvelle traversée de Paris" par Alain SANDERS
à commander à : Editions de Paris DPE BP 1 86190 CHIRE EN MONTREUIL
11 Euros le volume (franco de …porc)

LA MORT DU SINISTRE BOUDAREL

Le "télégramme" de Brest ayant annoncé la mort de Boudarel en le décrivant comme: un historien spécialiste du Vietnam communiste dont il avait dénoncé le système d'endoctrinement, précisant tout de même: qu'il avait été commissaire politique adjoint dans un camp Vietminh pendant la guerre française d'Indochine et qu'il aurait été condamné à mort par le régime d'Hanoi après avoir fui le Vietnam pour se réfugier à Prague.
Une de nos adhérentes nous a communiqué une réponse reçue par elle et émanant d'un officier en retraite:
" Voilà un bel exemple de désinformation. Ce renégat a été de 1951 à 1954 responsable du camp 113 du vietminh, période durant laquelle les communistes ont fait mourir dans d'atroces souffrances 70 % des prisonniers français soit environ 200 hommes et cependant le ministre Messmer a obtenu que Charles de Gaulle lui accorde la grâce et le fasse rétablir dans ses droits universitaires. "
sans commentaires...

LE MAITRE ET L' (le mauvais) ELEVE DE GAULLE à Bordeaux le 15 mai 1947 : " Je songe à l'effort poursuivi par la France depuis quatre siècles (à travers quelles vicissitudes !) pour ouvrir d'immenses territoires à la civilisation, en mesurant les trésors d'activité, d'efficience sans cesse déployés par nos explorateurs, soldats, marins, administrateurs, techniciens, colons, médecins, missionnaires, en admirant les capacités des chefs qui s'y prodiguèrent, tels que les Bugeaud, Pélissier, Faidherbe, Cambon, Lamy, Brazza, Gallieni, Doumer, Lyautey.
Chez eux et grâce à nous reculaient la famine, la terreur, la maladie, l'ignorance. Parmi eux et grâce à nous, naissaient des élites nouvelles que nous élevions, non point pour qu'elles abusent des autres, mais pour qu'elles les entraînent vers un sort plus digne et meilleur.
Y avait-il des ombres au tableau ? Oui sans nul doute. Aucune œuvre humaine ne fut jamais accomplie sans erreurs. Mais enfin, ces territoires, qu'eussent-ils été, sans la France ? "

CHIRAC au XXI éme sommet " France-Afrique " de Yaoundé :

" Nous avons saigné l'Afrique pendant quatre siècles et demi, ensuite nous avons pillé leurs matières premières...Au nom de la religion, on a détruit leur culture. "
Monsieur Christian Lambert, Ambassadeur de France (e.r.) rapporte ce propos dans " Les 4 vérités "
n° 312 du 30 juin 2001, et écrit : " Témoin naguère de la colonisation finissante puis de la décolonisation et de ses effets catastrophiques, la vérité m'oblige à dire que la colonisation française fut en Afrique largement positive. "

SI ON PARLAIT DE L'ALGERIE FRANCAISE (suite du n° 15)
Dans notre précédent numéro, nous signalions la lettre reçue par Maurice Calmein et expédiée par un habitant de Fouka en Algérie lui demandant de lui faire parvenir son livre :"Dis, c'était comment l'Algérie Française".
Aujourd'hui, c'est Marcel Petitjean, l'auteur de " Noir 3 ne répond plus" -ouvrage écrit à la mémoire des harkis- qui reçoit du même expéditeur un courrier afin de lui acheter son ouvrage, et de surcroit, cet homme a pris contact avec Jean-François Collin , président de l'Adimad pour lui demander d'assister à l'une des assemblées générales de l'association.
Comme le dit pour terminer Marcel Petitjean:
" cela laisse perplexe, ne serions nous pas les sauvages que l'on veut décrire ? "
A méditer.

COMMUNIQUE DE "VERITAS"

Nous recevons de l'association Véritas la requête en projet de loi ci-après présentée, qui permettrait, enfin, de poursuivre toutes les personnes ayant participé, pendant la guerre d'Algérie, à des actes relevant de crimes contre l'humanité.
Si vous le souhaitez, recopiez l'attestation et renvoyez la à :
VERITAS, BP 21 , 31620 FRONTON, Télécopie :05 61 09 98 73
Les personnes physiques ou morales ont adopté la résolution suivante :
Considérant que les actes inhumains tels que les exécutions sommaires massives ou massacres délibérés d'un groupe de population, avec des actes de barbarie, enlèvements de personnes suivis de disparitions, notamment, constituent des crimes contre l'humanité.
Considérant que de tels actes, en application des principes généraux du droit universel comme du droit français (loi 201 N° 631326 du 26.12.64) ne sont pas susceptibles de prescription et d'amnistie.
Considérant qu'il résulte d'ouvrages historiques ou à caractère historique les plus divers et récents (voir notamment, Alain Peyrefitte dans "C'était De Gaulle" (éditions Fayard), Georges-Marc Benamou dans "Un mensonge français" (éditions Robert Laffont), Guy Forzy dans "Ça aussi, c'était De Gaulle" (éditions Muller), Pierre Messmer dans " Ma part de France" (éditions François-Xavier de Guibert) :
Que dès la signature des accords d'Evian par l'Etat français, le 19 mars 1962 et jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, le 3 juillet 1962, voire au-delà, le responsabilité de la France est pleine et entière dans la survenance du massacre des harkis et des pieds-noirs constituant, de l'aveu même d'anciens dirigeants de l'époque, un crime contre l'humanité. (Pierre Messmer o.c. page 120), que ces crimes, commis sur fond de violation de l'intégrité du territoire national, auraient pu être empêchés si, ceux, chargés d'obéir à des ordres criminels, avaient refusé de le faire comme c'était légalement possible (Pierre Messmer o.c. page 135).
Que certains dirigeants, tels que MM. Messmer et Joxe, ministres en exercice au cours de cette période, ont, eux-mêmes, donné par écrit, le même jour, 16 mai 1962, des ordres criminels (voir Georges-Marc Benamou o.c. page 229) identiques par la nature et longtemps restés secrets d'abandonner les Harkis sur place en interdisant leur rapatriement ou de les refouler sur l'Algérie en cas d'arrivée en France.
Par ces motifs :
Recommandent l'élaboration et le dépôt d'un projet de loi tendant à frapper, éventuellement à titre posthume, d'indignité nationale, de privation des droits civiques, de la confiscation de leur patrimoine, toutes personnes physiques ou morales, ayant participé en tant que dirigeants de l'Etat français, comme auteurs ou complices, à la commission des faits survenus pendant la période de l'Histoire de France visée dans les motifs précités.
Renvoyez à Véritas l'attestation revêtue de votre signature précédée de la mention " lu et approuvé " et de vos nom et adresse.

Sortie Avril 2004
Bon de souscription pour le livre
MOI LE FUSIL Ou " les mémoires du grand gars "
de Marcel PETITJEAN

Ayant énormément de respect pour le lecteur qu'il considère, à juste titre comme un grand, l'auteur lui propose en cette oeuvre originale deux récits autobiographiques :
celui d'un fusil et le sien.
Témoin actif des événements de ces 65 dernières années de notre histoire, il retrace ici avec humour, parfois avec dérision, ces épisodes dans lesquels il nous entraîne d'aventures en aventures.
Pour l'auteur, le fusil, comme l'homme, n'est qu'un objet qui sert et dessert.
L'ARME qui parfois tire LARMES.
Gentes dames et demoiselles, ne soyez pas rebutées par les mots arme et larmes, vous découvrirez le gauche et la niaiserie d'un homme qui aime par-dessus tout la FEMME.
BON DE COMMANDE À renvoyer à Marcel PETITJEAN MARNAVES 81170 CORDES/CIEL 19 Euros Fraco de port.

Rencontres dédicaces :
Samedi 15 mai 2004 De 10 heures à 19 heures non stop Librairie ARCADIA TIMONE 18 BLD Jean Moulin
13005 MARSEILLE

Le livre de Marie CARDINAL :

"Les Pieds Noirs" A été réédité.
Vous pouvez le commander chez :
IMPACT LIVRE Jocelyne Lombardo 22,24 rue de Nevers 75006 PARIS
Au prix de 30 Euros frais de port inclus

L'ADIMAD nous communique ses différentes manifestations:

1 mai : Théoule (06) hommage aux 104 morts de l'Organisation au pied de Notre Dame d'Afrique.
7 juin : Perpignan (66) Stèle du cimetière Vernet hommage aux 104 morts et fusillés pour l'Algérie Française, particulièrement Claude Piegts et Albert Dovecar.
5 juillet : Paris (75) devant la statue de Lyautey, place Denis Cochin (métro Ecole Militaire) à 17 heures hommage aux morts d'Oran.
id à Hyères (83) cimetière de la Ritorde.
6 juillet : Barroux (84) à l'abbaye, messe pour Roger Degueldre.
6 juillet : Versailles, cimetière des Gonnards, hommage à Roger Degueldre.
Renseignements à l'ADIMAD 04 94 57 52 91 et 06 11 28 55 90

"LE REVE ALGERIEN" du traître Alleg, CAUCHEMAR DES PATRIOTES FRANCAIS
Le film Un rêve algérien réalisé par Jean-Pierre Lledo, un pied-rouge qui fut obligé de quitter l'Algérie en 1993 pour " des raisons sécuritaires " et qui vit aujourd'hui en France, est sous-titré : " Le retour d'Henri Alleg en Algérie ", a été présenté au cinéma Mercure à Nice.
Henri Alleg c'est, pour les patriotes français, l'homme qui a choisi de se mettre au service des ennemis de la France. A savoir les tueurs du FLN. Ce film a été réalisé grâce au soutien du ministère des moudjahidines, c'est-à-dire le ministère des anciens fellouzes, mais avec celui aussi du centre culturel français d'Alger, et coproduit par France 2 cinéma, avec la contribution du fonds eurimage du Conseil de l'Europe, celle du centre du cinéma et de l'audiovisuel de la communauté française de Belgique etc....
Le sujet de ce long métrage: le réalisateur, Jean-Pierre Lledo demande à Alleg de l'accompagner en Algérie " afin d'y retrouver ses anciens compagnons de l'époque coloniale ". Henri Alleg revient donc dans ce pays dont il dut lui aussi partir vite fait bien fait.
A partir de là, on a droit à une grosse pochade geignarde, on y voit notamment Alleg se recueillir sur la tombe du traître Henri Maillot, sans doute de nature à faire pleurer dans les gourbis chics des ex-porteurs de valises. Avec quelques personnages à qui seuls des bolchos, des gaullistes, ou Jacques Chirac, accepteraient de serrer la main :
-Eliette Loup, agent de liaison d'Alleg;
-Mustapha Saadam, dernier survivant du " maquis rouge " où en 1956 furent éradiqué les traîtres Maillot et Laban;
-Abdelkader Benzegala, ancien fellouze;
-Abdelkader Guerroudj et Georges Acampora, ex-condamnés à mort (mais toujours bien vivants, eux)
-Etc.
Qu'un tel film distribué par Naoul Films, soit programmé en Algérie, rien de plus normal. Il est tout à la gloire d'un " héros " qui, dans cette guerre d'Algérie faite à la France, a choisi le camp des ennemis de la France. Qu'il le soit en France, où l'on sort à peine des provocations de l'année de l'Algérie (FLN) en France, c'est une autre histoire.
Cela dit, compte tenu de la façon pépère dont cette année de l'Algérie (FLN) en France a pu se dérouler sans que bronche la plupart des associations d'anciens combattants, les associations pieds-noires, patriotiques et tutti quanti, on ne voit pas pourquoi les potes des fellouzes reculeraient devant une provocation de plus.

Information communiquée par " Présent " sous la plume d'Alain SANDERS.

JACQUELINE BAYLE : "QUAND L'ALGERIE DEVENAIT FRANCAISE".

Les éditions Mémoire de notre temps viennent de rééditer le livre de Jacqueline Baylé : Quand l'Algérie devenait française. Publié en 1981 chez Fayard, cet ouvrage avait reçu le prix du Cercle Algérianiste en 1983.
Nous ne saurions trop vous conseiller de lire ou de relire ce " Western " à la française (ou plutôt à la Pied-noir) qui retrace ce que furent et ce que firent nos ancêtres au temps de la colonisation, les villages isolés, les luttes pour défendre le bout de terre octroyé aux premiers colons, tout ce petit peuple qui fit de cette terre un merveilleux pays.
Et ce qui apparaît par-dessus tout c'est l'Amour que nous avons porté à ce pays malgré les drames.
L' aventure unique qui nous est retracée dans cet ouvrage mérite que vous vous y arrêtiez.

LETTRE OUVERTE AU GENERAL MORILLON
Suite à la prestation du général Morillon dans l'émission télé de Thierry Ardisson " Tout le monde en parle", monsieur Alain-Michel Zeller nous a fait part du courrier qu'il lui a adressé:
Mon Général,
Au risque de ternir l'icône du "Général Courage", je n'hésite pas à venir vous dire que votre présence le 21 février, vers minuit chez Ardisson, laisse un goût amer.
D'abord cet accueil à votre Légion d'Honneur, sûrement courageusement acquise, peut-être au péril de votre vie, valait mieux que les pitreries oiseuses du bouffon Baffie!
Une mise au point de votre part aurait remis les choses à l'endroit alors que ce dernier s'était auto-décoré du ruban rouge, emprunté à sa voisine dont il fallait comprendre que le mérite principal était d'avoir partagé la couche d'un amuseur public.
Vous m'objecterez peut être qu'il n'y avait pas de quoi voir tout " rouge "; pour certains, dont je suis, le ruban rouge ne doit pas être confondu avec le pin's du SIDA.Par la suite à la question insidieuse d'Ardisson sur votre engagement "Algérie Française" de 1961, vous avez pris un air contrit, historiquement correct oblige, en mettant cela sur le compte du jeune âge :"20-22 ans...l'enthousiasme, euh..."
A la même époque, au même âge, j'ai eu le même engagement, mais comment ne pas voir se profiler le sacrifice odieux des Harkis, l'effroyable repli des centaines de milliers d'Européens abandonnant leurs milliers d'églises et de cimetières voués à la profanation.
Cela ne peut s'oublier, ni être mis au châpitre des pertes et profits.
Et quand, parlant de ceux qui ont été fidèles à leur engagement, vous dites :"Ils ont eu tort..." Cela ressemble fort à un reniement ou au moins à un inutile coup de pied de l'ane!
Comme le procureur déroulait son réquisitoire, il vous a fallu répondre à la question sur les racines chrétiennes de l'Europe.
Occasion rêvée pour un député européeen démocrate et chrétien comme vous vous êtes présenté, de clamer haut et fort, malgré l'affaissement spirituel du moment, le génie du christianisme.
Votre propos a été affadi par le facile appel au truisme du "siécle des lumières" sans la moindre allusion au Pape qui, lui, inlassablement rappelle cette source.
L'interview s'est achevé sur une actualité incontournable comme on dit, celle de l'Islam. Votre diagnostic est parvenu en forme de loukoum car s'il est exact que le sultan d'Oman (1 million d'habitants) et le roi du Maroc se montrent conciliants, qu'en est-il du Pakistan, de l'Iran, de l'Arabie, de l'Algérie, de l'Indonésie, etc…? Pays qu'oublie votre apparent angélisme!
Alors oui ! Que règne la bonne entente avec les musulmans, mais sans candeur.
Pour finir, je n'imagine pas que vous êtes venu à cette émission pour "vendre" votre livre, mais j'ai sursauté en entendant parler de "Massoud le gaullien".
Laissons donc le Lion du Panshir, honoré par ses moudjahidin, et De Gaulle jugé...par l'Histoire!
Selon vous (et le petit Robert!) Morillon signifie aussi canard sauvage, j'aurais souhaité voir s'ébattre "un vilain petit canard" : j'ai vu un petit canard domestique, marchant dans la voie indiquée, négligeant les "couacs" pourtant attendus. Une belle occasion de perdue!
Nous n'avons eu que la "vérité virtuelle" des étranges lucarnes… avec les codes de l'an 2004!
Bien sincèrement Alain-Michel ZELLER

19 MARS : JOUR DE DEUIL
Il nous faut rester très vigilants quant à cette date. En effet, la FNACA n'a pas déposé les armes- comme à l'époque le FLN- et continue un peu partout en France à " commémorer " ce jour qui pour nous est jour de deuil.
Nous recevons régulièrement des informations de nos adhérents sur ces manifestations autorisées et auxquelles se joignent très souvent les autorités légales (préfets, élus de droite et de gauche etc...)
La palme reste encore détenue par le département de la Loire et particulièrement la ville de Roanne, qui après les articles consacrés par le journal local à un bidasse qui aurait torturé contraint et forcé (AMEF info n° 13), envoie des invitations pour la cérémonie du souvenir du 42 ème anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie, cérémonie qui sera placée sous l'autorité du député-maire UMP Y. Nicolin, qui devrait être accompagné du président du conseil général et du préfet.
Comme vous pouvez le constater les directives gouvernementales sont loin d'être suivies et si les autorités n'y mettent pas bon ordre, ces manifestations continueront à avoir lieu comme par le passé.
R.S.

LE 19 MARS A PARIS
(petite chronique des poubelles de la capitale)
Ç'a y est! Paris a sa place du 19 mars, Delanoé a tenu parole. Elle se situe dans le 12 éme arrondissement.
Lorsque le projet avait été dévoilé, de nombreuses associations avec en tête celle des Familles des Victimes du 26 mars 1962 de madame Nicole Ferrandis avait tenté de s'y opposer en écrivant aux maires d'arrondissement et en envoyant une cassette spécifique à Delanoé.
Rien n'y fit et le vote est passé au conseil municipal de Paris le 24 septembre dernier ( veille de la journée d'hommage aux Harkis).
Il faut aussi signaler que le vote a été obtenu grâce peut-être à certains élus de l'opposition UDF, qui se sont abstenus en invoquant la situation trop modeste de la dite place. Bravo !!!
Du coup monsieur Delanoé a continué dans sa démarche "citoyenne" en baptisant une autre place de la capitale Maurice Audin…. après les fells et leurs pont, les gaullistes et leur place du cessez le feu, c'est maintenant les cocos!
L'association des Familles des Victimes du 26 mars avait demandé à la mairie de Paris l'apposition d'une plaque commémorative en souvenir de nos Victimes. Le projet a d'abord été remis; il est toujours à l'étude.
Tout ceci nous prouve qu'aujourd'hui en France les Pieds Noirs et autres Harkis n'intéressent les élus qu'en période électorale comme souligné dans l'éditorial.
Heureusement que ça et là, quelques initiatives sont couronnées de succès , comme celle d'Alexis Bouchard qui a réussi à faire mettre en ligne sur le site Internet de l'UMP son texte déclarant le 19 mars 1962 jour de deuil.
Mais tous ces princes qui nous gouvernent en tiendront-ils compte un jour ?

Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés.BP 27. 95321 Saint Leu la Forêt cedex

LE 19 MARS A CHASSE SUR RHÔNE (ISERE)
Alexis Bouchard* nous communique :
" Parce que dans ma commune de Chasse /Rhône, la FNACA a obtenu de la municipalité socialo-communiste que la commune ne soit pas pavoisée, ni la cérémonie officielle et nationale organisée le 5 décembre 2003 et que la commémoration dite "habituelle" du 19 mars soit maintenue, avec dépôt de gerbes et "verre de l'amitié" offerts par la commune et en présence du maire, de nombreux conseillers municipaux et du conseiller général socialiste de notre canton de Vienne-nord à 18 heures, j'ai décidé, avec l'aide d'amis harkis et pieds-noirs, de signifier notre indignation.
Elle s'est matérialisée par la mise en place, à l'avance et à l'extérieur de l'enclos du Monument aux Morts, de 6 pancartes explicatives de nos motifs de contestation.
Elle a été perçue comme une confirmation de notre audace puisque nous avions précédemment tracté mon "Avis à la population de Chasse sur Rhône" dans les boites aux lettres des 5000 habitants de la commune.
Au passage, les visages se sont fermés mais tous ou presque ont lu...quelques citoyens ont voulu en savoir plus pour comprendre ou … découvrir!!!
Bien entendu, nous avions rigoureusement respecté le commandement "Aux Morts", le passage du drapeau et notre hymne national.
J'ai la conviction de l'efficacité d'une pression ferme, calme et persévérante sur les imbéciles et cruels commémorateurs pour arriver à les faire méjuger par l'opinion publique et amener certains anciens combattabnts à rejoindre une autre association que la FNACA d'obédience communiste si elle ne décidait pas d'abandonner cette sinistre incongruité.
Je vous saurais gré de faire connaître le plus largement possible cette réaction pour susciter des initiatives du même genre en toutes occasions propices, partout où cela sera nécessaire de faire "oublier" le 19 mars 1962. "
Cordialement.
*Monsieur Alexis Bouchard est membre de l'UMP.


MESSAGE D'ALEXIS BOUCHARD A CHRISTOPHE GUILLOTEAU DEPUTE UMP (27/03/04)
Monsieur le Député, cher compagnon UMP,
C'est avec consternation que je reçois compte rendu de votre participation à l'inacceptable pérennité de la commémoration du 19 mars 1962.
Je vous rappelle votre appartenance politique à l'UMP qui vous fait, sinon obligation, en tous cas, devoir de ne pas vous associer à cette ignominie qui n'a que trop duré.
Vous ne pouvez ignorer, sauf nanisme politique, que la FNACA d'obédience communiste ne commémore ce jour-là, en réalité, que la victoire des tenants de la "Paix en Algérie" qu'ils ont obtenu du général de Gaulle pour des raisons dont je tiens l'exposé à votre disposition.
La vérité est qu'elle camoufle cette victoire sous un hommage aux victimes que les tenants de la "Paix en Algérie" ont contribué à faire en soutenant et en finançant l'achat des armes et des explosifs pour les tuer. Cela reste de la haute trahison même si elle est couverte par la prescription.
Ne salissez pas votre honneur et notre parti politique en vous commettant dans cette infamie.
Cette commémoration est condamnable aussi en ce qu'elle fait perdurer l'affrontement, à toutes armes y compris politiques, qu'a été la guerre civile en Algérie et en France métropolitaine entre 1954 et 1962.
Je vous invite à faire passer la sinistre non-application du cessez-le-feu dans les oubliettes de l'Histoire pour cheminer vers l'indispensable fraternité à retrouver entre français, entre anciens combattants exclusivement le 5 décembre de chaque année.
Je ménerai le combat pour y parvenir, à toutes armes...non létales.
A bon entendeur.
Salutations républicaines.
Alexis BOUCHARD a.bouchard@wanadoo.fr

DISPARUS EN ALGERIE APPEL AUX TEMOIGNAGES DES FAMILLES

LE CERCLE ALGERIANISTE a décidé de consacrer l'année 2004 à la vérité sur le drame des Disparus de l'Algérie Française. Cette priorité s'exprimera solennellement lors de notre prochain Congrès national qui se tiendra les 23 et 24 octobre à Perpignan.
Pour nous permettre de rédiger le Livre Blanc du témoignage des familles, que nous allons publier et diffuser très largement, et que nous remettrons à tous les responsables du Gouvernement, nous attendons les envois des personnes concernées. Nous renouvelons donc notre appel pour qu'elles témoignent de leur drame, des circonstances des enlèvements, des démarches effectuées et de leurs souffrances, avec si possible une photo du ou des disparus qui sera retournée à leur demande. Cette démarche concerne non seulement les algérianistes, mais aussi l'ensemble de la communauté Pied-Noire et des Français d'Algérie toutes origines confondues.
Nous devons dénoncer à la face du monde ces crimes impunis perpétrés sans aucune réaction de nos dirigeants politiques qui en portent la responsabilité. Ces familles ont le droit de savoir ce que sont devenus ces victimes innocentes.
Il faut que la communauté universelle connaisse leur drame et leur souffrance toujours actuelle.
Il faut faire sortir de l'oubli et imposer le respect de la mémoire de tous ces Disparus qui doivent être reconnus comme
" Morts pour la France ".
Adressez vos témoignages dès que possible au :
CERCLE ALGERIANISTE
A l'attention de Boris KAN et d'Ange CARAMANTE
BP 213 - 1102 Narbonne Cedex

UNE INTOLERANCE PERSISTANTE
C'est dans le livre du capitaine Perret : " Récits algériens ", que nous avons relevé plusieurs passages faisant référence à l'abjuration des prisonniers français de l'émir Abd-el-Kader.
Les officiers français étaient cependant l'objet d'une certaine considération, entendez par là qu'ils n'étaient pas traités en esclaves. L'un d'entre eux monsieur de Mirandol (qui fut plus tard général durant l'expédition du Mexique) faisait partie d'un convoi qui se déplaçait souvent. Un jour dans un village, la population fanatique se précipita vers les prisonniers pour les rouer de coups, l'un des agresseurs coucha en joue avec son fusil le lieutenant Mirandol et lui intima l'ordre de répéter après lui : " Dieu est grand et Mahomet est son prophète ", " Dieu est grand, reprit Mirandol, et Mahomet est un imposteur, je suis le serviteur du Christ, et tu ne peux rien contre moi. Tire, ton fusil ne partira point! "
Le fusil s'enraya et Mirandol continua son chemin au milieu de la population médusée. Abd-el-Kader ayant appris le fait, s'écria qu'il voyait là une manifestation divine et gracia le prisonnier mais celui-ci refusa de séparer son sort des autres captifs.
En revanche d'autres prisonniers acceptèrent d'abjurer; telle l'histoire de la fille d'un colon nommé Lanternier. La famille fut capturée, le père emprisonné mourut peu de temps après quant à la mère et la fille elles furent offertes par Abd-el-Kader au sultan du Maroc. Adroite tout autant que jolie, la fille se fit épouser par le fils héritier et abjura le catholicisme.
De nombreux prisonniers refusant d'abandonner leur foi chrétienne, furent envoyés comme esclaves à la construction des fortifications des villes. L'enseigne de vaisseau France ayant reconnu parmi les travailleurs forcés des corailleurs sardes qui avaient échappé au massacre de l'équipage des bateaux " La Conception " et " Le Jésus-Marie " après leur naufrage près de Ténès, fit observer à l'émir que ces hommes appartenaient à une nation non ennemie des Arabes, Abd-el-Kader lui répondit qu'il faisait la guerre à toutes les puissances chrétiennes.
Parfois les détenus qui avaient abjuré étaient enrôlés dans les troupes régulières sans que l'on daignât leur demander leur consentement.
Mais peu de soldats acceptèrent d'abjurer bien qu'une fois faits prisonniers on leur promettait la vie sauve s'ils reniaient leur foi. Ainsi ils furent nombreux ceux qui furent exécutés pour avoir refusé d'embrasser l'islamisme.
La conclusion de tout cela est que les temps changent mais l'esprit des hommes évolue peu. En effet si nous faisons un parallèle entre ce qui se passe en ce début du XXI° siècle et les récits dont nous venons de parler, on peut constater que les "non-croyants" sont toujours, pour les tenants de l'islam pur et dur, ceux qu'ils doivent abattre ou convertir. Prenons garde d'être trop angéliques avec les prêcheurs d'un islam intolérant et fanatique.
R. Saucourt

La municipalité de Brignoles (83), sous l'égide de l'Association de Soutien à l'Armée Française, vous informe qu'une manifestation du souvenir à l'intention de tous les morts et disparus de la guerre d'Indochine, trop souvent oubliés dans les différentes cérémonies officielles, est organisée les : 26, 27 et 28 mai 2004
- le 26 mai à 18 heures 30 : une conférence de géopolitique par le professeur émérite André Martel.
- le 27 mai à 17 heures 30 : une cérémonie au monument aux morts.
- A 18 heures 30 : une conférence sur la bataille par le Colonel Jacques Allaire.
Pour tous renseignements complémentaires,
téléphonez au 04 94 37 21 37 à compter du 10 mai.

Il y a un demi-siècle vivaient encore au sud de la Méditerranée, prêts à se déployer dans l'avenir, quinze départements français. Prolongés par l'immensité rayonnante du Sahara, ils illustraient une continuité charnelle entre l'Europe et l'Afrique. L'Algérie française s'identifiait avant tout à un " glacis vigoureusement polarisé vers le sud. Un glacis générateur de progrès et de développement, créateur d'harmonisation ethnico-culturelle entre l'Occident et le monde musulman.
La nouvelle révolution mondiale s'est réactivée là-bas, en Kabylie, lors des émeutes dites " de Sétif ", le 8 mai 1945. Elle s'est déclenchée, dans sa deuxième phase, le 1er novembre 1954, lors de la Toussaint rouge. Elle a frappé, plus récemment, dans sa phase actuelle, à Manhattan, à Washington, à Bali, à Moscou...et ailleurs (Madrid il y a quelques jours). L'ère des prédateurs intégristes est désormais ouverte.
" N'katlan n'sarra ", " Tuez les Chrétiens! "
Le dernier livre de Jean-Claude Pérez :
L'islamisme dans la guerre d'Algérie
paraîtra dans la deuxième quinzaine d'avril.
Vous pouvez déjà le commander aux Editions Dualpha BP 58 77120 Coulomiers cedex Tél : 01 64 65 50 23, Prix : 35 Euros + 5 Euros de port.

NOS CONFERENCES
Beaucoup de monde à Aix-en-Provence le 6 février dernier pour assister à a conférence d'Alain Sanders : "des prétoriens aux centurions".En effet environ 130 personnes se pressaient dans la salle " Bachagha Boualam " de la maison Maréchal Juin.
Comme à son habitude l'ami Alain nous a fait une démonstration éblouissante de son talent d'historien et de conférencier; nous faisant revivre (documents vidéos à l'appui) les heures tragiques mais combien glorieuses de l'Indochine et de l'Algérie.
Certes à la sortie nous avons pu constater quelques yeux rougis après les photos et les commentaires sur Dîen Bîen Phu ou la fusillade du 26 mars à Alger. Mais certains qui ignoraient toutes ces choses sont repartis après avoir appris quelques vérités occultées sur l'histoire de notre pays.
L'assistance était moins nombreuses lors de notre assemblée générale le 13 mars, mais il est vrai que beaucoup de nos adhérents sont éloignés d'Aix. Ce qui n'a pas empêché les auditeurs d'être conquis par Michel Lagrot et sa conférence sur le Maroc.
Là encore les photos prises par notre conférencier nous ont subjugués, nous avons découvert ou retrouvé un pays aux sites merveilleux, aux richesses innombrables et puis surtout l'humour et la passion de Michel Lagrot.

Ce furent deux beaux événements que nous aimerions bien vous faire partager. Aussi si vous avez la possibilité d'organiser dans vos régions des rencontres de ce type, le bureau de l'association fera tout pour vous aider.
Michel SAVELLI

UN MONASTERE CISTERCIEN AU COEUR DE L'AFRIQUE

Monsieur Georges Hirtz, l'auteur du livre : "Weygand, années 1940 / 1965" dont nous avons parlé dans AMEF Info n°15, nous a fait parvenir un appel en vue d'aider une communauté Cistercienne à édifier un monastère en Afrique et plus particulièrement à Koutaba au Cameroun.
Ce chantier d'une durée de 5 ans, devrait permettre un développement durable des 3 villages autour du monastère. Il participera à l'essor économique de toute la région. Il fournira sur le site une formation à plus de 60 jeunes ouvriers. Il permettra de subvenir directement aux besoins d'une centaine de familles. Il stabilisera une population rurale tentée par le mirage de la ville ou de l'étranger.
Vous pouvez contribuer directement à la construction du monastère de Katouba en offrant la matière indispensable : la brique.
Ainsi votre don sera plus que symbole, il sera matière, matière de construction.
Vous êtes les briques de l'édifice !
Chaque brique posée sera un don apporté.
Contact : Frère Marc-Henri, Les amis de Katouba , Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle, 26230 MONTJOYER .Tél: 04 75 98 64 74 & Fax 04 75 98 64 71

BULLETIN DE SOUTIEN

Je participe à la construction du monastère de Koutaba et je verse la somme de Euros .....
(10 briques posées par un ouvrier en formation reviennent à 25 Euros)
Je n'ai pas besoin de reçu fiscal : O
Je libelle mon chèque à " Les amis de Koutaba "
J'ai besoin d'un reçu fiscal : O
Je libelle mon chèque à " Fondation des monastères" ((préciser pour le monastère de Koutaba sur votre envoi) en vous laissant le soin de le transmettre.
Je préfère faire un versement mensuel automatique :
Compte Société Générale Montélimar
30 003 01400 00037263 411 34
Je préfère faire un virement bancaire:
Sur le compte Société Générale Montélimar
30 003 01400 00037263 411 34
Réponse à retourner à :
Les amis de Koutaba, Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle , 26230 MONTJOYER

 
Association pour la mémoire de l'Empire français (AMEF) L'association a pour objet de maintenir le souvenir de l'épopée et de l'oeuvre française outre-mer. Elle défend également la mémoire de tous ceux qui ont fait tant de sacrifices pour le rayonnement de la France à travers le monde.