Eric le Dissès votre ignominie sera sanctionnée car nous n'oublierons jamais, pas plus que nos enfants et nos petits enfants.

 
         
 
 

C'est à minuit, l'heure du crime, que vous avez commis la profanation de la stèle élevée au cimetière de MARIGNANE en mémoire de nos morts.

Sachez, Monsieur le Maire, que parmi ces morts, se trouve mon père, ancien commissaire de police à TLEMCEN, assassiné par le F.L.N. et dont vous venez d'assassiner la mémoire.
Vous avez osé revenir sur la décision de votre prédécesseur à la Mairie de MARIGNANE.
Quels sont donc vos titres ? Qu'avez-vous fait pour libérer la France de l'occupation alors que ce forent tous les français d'Algérie de 19 à 65 ans qui furent mobilisés en 1943. J'en étais. Nous avons laissé, 20.000 des nôtres lors du débarquement, de la libération, puis du Rhin et Danube.

Vous voulez rejuger ceux des nôtres qui ont défendu, les 15 départements français d'Algérie et du Sahara, contre les terroristes du F.L.N. et leurs alliés les traîtres communistes.
La Constitution du 4 Octobre 1958, votée par plus de 2/3 des électeurs français (plus de 80 % en Algérie), dans son article 89 interdisait, interdit encore, toute atteinte à l'intégrité du territoire national.

Qui dont était dans la légalité et qui était dans l'illégalité ?

Ceux qui ont défendu l'intégrité du territoire national étaient légalistes et ceux qui voulaient le livrer à l'ennemi, des insurgés même s'ils étaient arrivés au sommet de l'Etat après la révolution du 13 Mai 1958 en trompant abusivement les électeurs.

Et puis, à quel titre pouvez-vous revenir sur l'amnistie totale des faits et des condamnations en rapport avec la guerre d'Algérie ?

Nous voulons rappeler le souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour garder l'Algérie à la France et nous n'accepterons jamais de pardonner à ceux qui tentent, près de cinquante ans plus tard, de refaire l'histoire.

En 1972, le Général Edmond JOUHAUD, pourtant lui aussi condamné à mort, puis amnistié, avait été autorisé, sur demande de notre comité; à raviver la Flamme sous l'Arc de Triomphe.

A quel titre êtes-vous plus qualifié que le Général gardien de la Flamme et que le Préfet de Police qui a autorisé la cérémonie ?

Tôt ou tard, votre ignominie sera sanctionnée car nous n'oublierons jamais, pas plus que nos enfants et nos petits enfants.

Le Délégué Général
Pierre DESCAVES 77, Rue J.B. Pigalle 75009 - PARIS

 
 
Éric Le Dissès
Maire Marignane